Logo d'Agrotearoa

Les porteurs du projet

Charles SOULET & Grégoire YVERGNIAUX

Visitez le blog du projet !

Origines du projet

Le projet Agrotearoa est parti d’un constat : l’agriculture néozélandaise est un modèle par son système de pâturage extensif aussi bien par son efficacité que par ses pratiques respectueuses de l’environnement. Cependant afin d’obtenir les surfaces nécessaires à ces vastes prairies, l’île a connu une déforestation massive qui est la cause aujourd’hui d’une érosion des sols sans précédent.

Nous partageons un intérêt commun pour cette problématique et avons donc décidé d’étudier les méthodes possibles de lutte contre cette érosion. Il s’est avéré qu’une plante, le lin néozélandais (harakeke en maori) posséderait les qualités nécessaires au contrôle de l’érosion et au reboisement. Plante autochtone, valorisée depuis des siècles par les Maoris, la culture de harakeke s’intégrerait parfaitement dans une logique de développement durable.

Côte néozélandaise

C’est ainsi qu’est né le projet Agrotearoa (aotearoa, nom Maori de la Nouvelle Zélande signifie « pays du long nuage blanc »). Actuellement, nous faisons une étude bibliographique et recherchons à entrer en contact avec les acteurs de cette problématique et de la filière du lin en Nouvelle-Zélande.

Principe

Sur place d’août à décembre 2009, nous prendrons nos vélos et parcourrons le pays pour avoir une vue d’ensemble de la situation actuelle de l’érosion des sols. Puis, nous rencontrerons nos contacts établis auparavant, et nous réaliserons un rapport sur notre étude. L’intérêt est de promouvoir ce type de culture respectueuses de l’environnement et de faire découvrir à différents types de publics (étudiants, agriculteurs, enfants) ces pratiques durables.

La réalisation du projet

Itinéraire du projetNous commencerons l’étude à Auckland, où nous passerons un certain temps afin de rencontrer des membres des différentes universités et du ministère de l’environnement.

Nous ferons ensuite le tour de Northland en partant à al rencontre d’agriculteurs, puis nous nous rendrons à Gisborne où nous rencontrerons des scientifiques de Landcare Research menant une étude in situ sur l’impact des racines de harakeke sur la restauration des sols érodés.

Nous continuerons à Palmerston où nous y attendent des chercheurs de Plant & Food Research.

A Wellington, nous devons rencontrer plusieurs personnes du ministère de l’agriculture et des forêts, ainsi que des membres de Massey University.

Notre périple nous emmène également aux environs de Christchurch sur la Banks Peninsula, où se trouve la réserve Hinewai qui abrite des recherches sur notre sujet.

Dans les grandes villes comme Auckland et Wellington nous tâcherons également de réaliser une étude de la filière du lin néozélandais.

Nous irons également à la rencontre de maoris, qui pourront nous parler des divers usages de cette plantes et nous aiderons à cerner l’importance de développer et d’intégrer aux mesures de lutte contre l’érosion la culture de cette plante.

Budget prévisionnel: 11 230€