Logo d'Aquaba

Les porteurs du projet

Benjamin Delmotte, Mathilde Convert, Gaël Carayon

Retrouver le site Internet du projet ici, le blog du projet ici.

AkwabaLa divinité africaine AKWABA est la déesse de la fertilité. Sa représentation, généralement placée au-dessus des portes, symbolise pour le visiteur un accueil chaleureux.

Le mot « akwaba » est donc utilisé dans la vie courante pour souhaiter la bienvenue. On le retrouve chez le peuple AKAN de Côte d'Ivoire, chez le peuple ASHANTI du Ghana, chez les FON du Bénin et chez les YOROUBA du Nigeria.

Pour le titre de notre projet nous nous sommes inspirés ce de mot, évoquant à nos yeux un premier pas vers l'échange.

Les origines du projet

Partageant un intérêt commun pour l'environnement, le développement durable et les pays du Sud, nous avons voulu aborder les problématiques liées à l'eau en Afrique. Dans un premier temps, nous avions envisagé d’aller voir directement sur place les nombreuses solutions en cours et envisageables pour gérer au mieux cette ressource (assainissement, approvisionnement en eau potable, irrigation...).

Devant l'étendue de ces domaines, il nous est apparu nécessaire de nous recentrer sur un thème plus précis afin que nos travaux gagnent en rigueur. C'est pourquoi notre voyage s’intéressera aux différentes techniques utilisées dans le cadre de l'assainissement de l'eau. Ce choix n'est pas anodin : cette problématique est au coeur de l'actualité mondiale, et plus particulièrement africaine. L'ONU, dans le cadre des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD), consacre à cette ressource et à son assainissement une grande importance, et s'est fixée notamment pour cible de « réduire de moitié, d'ici 2015, le pourcentage de la population qui n'a pas accès de façon durable à un approvisionnement en eau de boisson salubre et à des services d'assainissement de base ». De plus, dans la stratégie sectorielle du gouvernement français datant de mai 2005 concernant l'eau et l'assainissement, l'état s'est engagé à soutenir les OMD et à doubler son aide dans le secteur de l'eau, en priorité sur le continent africain.

Cette conjoncture, et l'intérêt que nous portons à ce sujet, nous ont conduit à nous poser cette question : quelles sont les différentes pratiques utilisées pour traiter les eaux usées de manière efficace et durable, dans les conditions environnementales, économiques et sociologiques existant en Afrique ? Nous voulons comparer les résultats obtenus selon les acteurs impliqués (actions gouvernementales, de sociétés privées, associatives...), les moyens mis en oeuvre et l'environnement naturel et socioculturel.

Ainsi notre objectif est de créer un réseau d'information : véhiculer les informations que nous aurons récoltées et nos conclusions sur les solutions alternatives etdurables mises en place dans le contexte actuel en Afrique.

Principe

Le projet AQUABA (Akwaba signifie bienvenu dans un dialecte ivoirien) a pour vocation d'étudier différentes installations d'assainissement de l'eau en Afrique du Nord et de l'Ouest. Pour cela, nous projetons de visiter des sites établis dans divers environnements et mis en place par différents acteurs (gouvernements, associations locales, étrangères,....).

Le but de notre projet est d'élaborer un rapport regroupant les données recueillies avec une évaluation de la viabilité et durabilité des sites, ce rapport ayant comme vocation d'être utile aux acteurs impliqués dans l'assainissement et/ou désirant mettre en place ce type d'installation, afin de créer un réseau d'information autour de l'assainissement.

L'itinéraire

Pour que ce projet soit le plus complet possible il nous semble essentiel de parcourir cinq pays d'Afrique qui diffèrent par leur environnement géographique, climatique et social. Ainsi nous parcourrons le Maroc, le Sénégal, le Burkina Faso, le Mali et le Cameroun. Nous avons d'ores et déjà des contacts, professionnels de l'assainissement, dans chacun de ces pays qui nous orientent vers des sites d'intérêt.

Itinéraire du projet

Légende

Nos objectifs

Notre projet comporte plusieurs objectifs :

  • la réalisation d'un dossier synthétisant nos observations pour les différentes installations visitées
  • la mise en place d'échanges interculturels entre les écoles françaises et africaines
  • la sensibilisation d'un public français plus large sous forme de conférences débats et expositions photographiques.

Les critères d'évaluation de chaque dispositif

Pour chaque site visité, notre rapport synthétisera les données suivantes :

· Description du site : situation géographique, climatique, environnement socioculturel (nombre d'habitants, niveau social, activité principale, rôle des femmes, des hommes, scolarité, nutrition, hygiène, santé).


· Acteurs du projet : structure gouvernementale, nationale, régionale, société privée, association locale ou étrangère, initiative communautaire ou internationale, autre... Personnes concernées, communication et coopération entre les différentes structures


· Chronologie de l'installation : mise en place du projet, date de début des travaux, évolution, date d'achèvement (le cas échéant), événements (interruption, accident...)



· Description technique de l'installation : matériel et processus utilisés, capacité de l'installation


· Coûts et financements : fonds nécessaires, origines des fonds, coût et financement de l'entretien


· Durabilité : efficacité de la gestion au quotidien, impact sur la population et sur l'environnement, pérennité du dispositif, sensibilisation et éducation de la population


· Efficacité : nombre de personnes desservies, améliorations sanitaires observées, satisfaction des populations concernées


Conclusion : points forts et points faibles du dispositif

Budget prévisionnel

Budget : 19 293 € avec un autofinancement à hauteur de 8 693 € (45 %).

Nos objectifs